Fiches pratiques

Accueil > Démarches > Fiches pratiques

Papiers & Citoyenneté (État civil, identité, citoyenneté,...)

Question-réponse

Entreprise en difficulté financière : qu'est-ce que la garantie des salaires ?

Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Quand une entreprise est en difficulté financière et qu'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire est ouverte, tout salarié (même s'il travaille à l'étranger) bénéficie de la garantie de paiement des salaires.

Cette garantie est couverte par l'assurance de garantie des salaires (AGS), qui est financée par une cotisation patronale obligatoire. Le montant des créances garanties varie dans les conditions suivantes :

  • À la date d'ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, les sommes dues au salarié garanties par l'AGS sont les suivantes :

    • Salaire, commissions, primes, indemnités
    • Indemnités de fin de contrat dues au salarié (pour les ruptures de contrat notifiées avant la date d'ouverture de la procédure)

    Les rémunérations sont garanties pour les 60 derniers jours de travail.

    Montants maximum de garantie des salaires en fonction de l'ancienneté du contrat

    Ancienneté du contrat au jour de l'ouverture de la procédure

    Montant maximum

    Contrat conclu plus de 2 ans avant

    87 984 €

    Contrat conclu entre 2 ans et 6 mois avant

    73 320 €

    Contrat conclu moins de 6 mois avant

    58 656 €

  • Après la date d'ouverture de la procédure, l'AGS garantit le paiement des indemnités dues en cas de rupture du contrat de travail, dans les conditions suivantes :

    • La rupture du contrat intervient soit pendant la période d'observation, soit dans le mois suivant le jugement qui arrête le plan de sauvegarde, de redressement ou de cession
    • Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) a été proposé au salarié (sous certaines conditions)
    • Le salarié bénéficie d'une protection particulière relative au licenciement en cas de rupture du contrat de travail (salarié protégé, en congé de maternité, en congé d'adoption, en arrêt de travail après un accident du travail ou une maladie professionnelle)
  • Lorsque le tribunal prononce la liquidation judiciaire, les créances garanties sont les suivantes :

    • Rémunérations dues pendant la période d'observation ou dans les 15 jours suivant le jugement de liquidation
    • Pour les représentants du personnel, rémunérations dues dans le mois suivant le jugement de liquidation
    • Rémunérations dues pendant le maintien provisoire de l'activité autorisé par le jugement de liquidation judiciaire au cours des 15 jours suivant la fin de ce maintien de l'activité

    Le montant maximal de la garantie des salaires est de :

    • 10 998 € pour un mois et demi de salaire,
    • 7 332 € pour un mois de salaire.

Les salariés désignent un représentant, qui contrôle le montant des sommes dues et versées. Il sert d'intermédiaire entre les salariés et l'administrateur ou le tribunal.

En cas de contestation sur les sommes versées, les salariés peuvent saisir le conseil des prud'hommes.

Famille (Couple, enfant, scolarité, décès, succession ...)

Question-réponse

Entreprise en difficulté financière : qu'est-ce que la garantie des salaires ?

Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Quand une entreprise est en difficulté financière et qu'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire est ouverte, tout salarié (même s'il travaille à l'étranger) bénéficie de la garantie de paiement des salaires.

Cette garantie est couverte par l'assurance de garantie des salaires (AGS), qui est financée par une cotisation patronale obligatoire. Le montant des créances garanties varie dans les conditions suivantes :

  • À la date d'ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, les sommes dues au salarié garanties par l'AGS sont les suivantes :

    • Salaire, commissions, primes, indemnités
    • Indemnités de fin de contrat dues au salarié (pour les ruptures de contrat notifiées avant la date d'ouverture de la procédure)

    Les rémunérations sont garanties pour les 60 derniers jours de travail.

    Montants maximum de garantie des salaires en fonction de l'ancienneté du contrat

    Ancienneté du contrat au jour de l'ouverture de la procédure

    Montant maximum

    Contrat conclu plus de 2 ans avant

    87 984 €

    Contrat conclu entre 2 ans et 6 mois avant

    73 320 €

    Contrat conclu moins de 6 mois avant

    58 656 €

  • Après la date d'ouverture de la procédure, l'AGS garantit le paiement des indemnités dues en cas de rupture du contrat de travail, dans les conditions suivantes :

    • La rupture du contrat intervient soit pendant la période d'observation, soit dans le mois suivant le jugement qui arrête le plan de sauvegarde, de redressement ou de cession
    • Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) a été proposé au salarié (sous certaines conditions)
    • Le salarié bénéficie d'une protection particulière relative au licenciement en cas de rupture du contrat de travail (salarié protégé, en congé de maternité, en congé d'adoption, en arrêt de travail après un accident du travail ou une maladie professionnelle)
  • Lorsque le tribunal prononce la liquidation judiciaire, les créances garanties sont les suivantes :

    • Rémunérations dues pendant la période d'observation ou dans les 15 jours suivant le jugement de liquidation
    • Pour les représentants du personnel, rémunérations dues dans le mois suivant le jugement de liquidation
    • Rémunérations dues pendant le maintien provisoire de l'activité autorisé par le jugement de liquidation judiciaire au cours des 15 jours suivant la fin de ce maintien de l'activité

    Le montant maximal de la garantie des salaires est de :

    • 10 998 € pour un mois et demi de salaire,
    • 7 332 € pour un mois de salaire.

Les salariés désignent un représentant, qui contrôle le montant des sommes dues et versées. Il sert d'intermédiaire entre les salariés et l'administrateur ou le tribunal.

En cas de contestation sur les sommes versées, les salariés peuvent saisir le conseil des prud'hommes.

Étranger (Étranger en France, français à l'étranger)

Question-réponse

Entreprise en difficulté financière : qu'est-ce que la garantie des salaires ?

Vérifié le 01/01/2023 - Direction de l'information légale et administrative (Première ministre)

Quand une entreprise est en difficulté financière et qu'une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaire est ouverte, tout salarié (même s'il travaille à l'étranger) bénéficie de la garantie de paiement des salaires.

Cette garantie est couverte par l'assurance de garantie des salaires (AGS), qui est financée par une cotisation patronale obligatoire. Le montant des créances garanties varie dans les conditions suivantes :

  • À la date d'ouverture de la procédure de redressement ou de liquidation judiciaire, les sommes dues au salarié garanties par l'AGS sont les suivantes :

    • Salaire, commissions, primes, indemnités
    • Indemnités de fin de contrat dues au salarié (pour les ruptures de contrat notifiées avant la date d'ouverture de la procédure)

    Les rémunérations sont garanties pour les 60 derniers jours de travail.

    Montants maximum de garantie des salaires en fonction de l'ancienneté du contrat

    Ancienneté du contrat au jour de l'ouverture de la procédure

    Montant maximum

    Contrat conclu plus de 2 ans avant

    87 984 €

    Contrat conclu entre 2 ans et 6 mois avant

    73 320 €

    Contrat conclu moins de 6 mois avant

    58 656 €

  • Après la date d'ouverture de la procédure, l'AGS garantit le paiement des indemnités dues en cas de rupture du contrat de travail, dans les conditions suivantes :

    • La rupture du contrat intervient soit pendant la période d'observation, soit dans le mois suivant le jugement qui arrête le plan de sauvegarde, de redressement ou de cession
    • Le contrat de sécurisation professionnelle (CSP) a été proposé au salarié (sous certaines conditions)
    • Le salarié bénéficie d'une protection particulière relative au licenciement en cas de rupture du contrat de travail (salarié protégé, en congé de maternité, en congé d'adoption, en arrêt de travail après un accident du travail ou une maladie professionnelle)
  • Lorsque le tribunal prononce la liquidation judiciaire, les créances garanties sont les suivantes :

    • Rémunérations dues pendant la période d'observation ou dans les 15 jours suivant le jugement de liquidation
    • Pour les représentants du personnel, rémunérations dues dans le mois suivant le jugement de liquidation
    • Rémunérations dues pendant le maintien provisoire de l'activité autorisé par le jugement de liquidation judiciaire au cours des 15 jours suivant la fin de ce maintien de l'activité

    Le montant maximal de la garantie des salaires est de :

    • 10 998 € pour un mois et demi de salaire,
    • 7 332 € pour un mois de salaire.

Les salariés désignent un représentant, qui contrôle le montant des sommes dues et versées. Il sert d'intermédiaire entre les salariés et l'administrateur ou le tribunal.

En cas de contestation sur les sommes versées, les salariés peuvent saisir le conseil des prud'hommes.

Baptême civil

Qu’est-ce que le baptême civil ?

Le baptême civil est une alternative ou un complément au baptême religieux qui lui, est un sacrement.

Alors que son organisation est prévue dans un décret, le baptême laïque n’est pas reconnu comme étant un acte d’état civil. D’ailleurs, aucun texte législatif ne lui est vraiment applicable.

Il permet de rattacher moralement un enfant à une communauté et de lui désigner un parrain et une marraine qui l’accompagneront dans les différentes étapes de sa vie.

Toutefois, il s’agit d’un engagement purement moral et privé. Pour que ces derniers soient légalement reconnus comme tuteurs en cas de disparition ou de défaillance des parents, un acte notarié sous seing privé doit être rédigé.

Qui peut demander le baptême de l’enfant ?

Les seuls à pouvoir décider d’un baptême sont les responsables légaux.

En cas de séparation, le parent désireux de faire baptiser son enfant doit en informer l’autre.
Si ce dernier ne manifeste pas clairement son opposition, son silence est assimilé à un accord implicite.

À qui vous adresser pour organiser le baptême ?

C’est la mairie du lieu où vous résidez qui organise ce genre d’évènement. La démarche est gratuite. Toutefois, l’administration n’est pas obligée de le célébrer. Si tel est le cas, vous pouvez demander une dérogation auprès d’une autre commune.

Quels documents devez-vous fournir pour un baptême civil ?

Comme cette pratique n’a pas d’assise juridique, les documents à produire peuvent varier d’une administration à l’autre. En règle générale, sont demandés :

  • le livret de famille
  • l’acte de naissance de l’enfant
  • un justificatif de domicile
  • une photocopie de la pièce d’identité des parents, du parrain et de la marraine

Comment se déroule la cérémonie civile ?

Encore une fois, l’organisation d’un baptême civil relevant de la compétence exclusive du maire, le déroulement de la cérémonie est personnalisé en fonction de ses exigences et capacités.

Il est d’usage de proposer aux familles une rencontre préalable avec le service de l’état civil afin de leur donner les explications nécessaires. Habituellement, le baptême a lieu le samedi après-midi en présence des parents, de l’enfant, du parrain, de la marraine et du reste de la famille.

 

[Source : https://demarchesadministratives.fr/demarches/baptiser-son-enfant-civilement ]

Aller au contenu principal